Category: INHA

  • Les métiers de l’or en Europe

    Les métiers de l’or en Europe


    Lieu

    Date

    Heure

    INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari

    11 mars

    16h-17h


    Loin d’être l’apanage des peintres, l’or s’inscrit à la confluence de différents métiers à la période moderne. Sous l’angle d’une histoire sociale de l’art, cette séance aborde les relations entre les acteurs comme entre les supports de la création. En ouverture, Audrey Nassieu Maupas, maître de conférences à l’EPHE, présentera les artisans et les métiers de l’or à Paris au XVIe siècle d’après les sources documentaires, tandis que Julien Lugand, maître de conférences à l’université de Perpignan, reviendra sur les liens entre doreurs et peintres au XVIIe siècle. En contrepoint, Elliot Adam et Romain Thomas interrogeront quelques représentations picturales d’artefacts en or rendus par l’usage de dorure.

    Intervenants et intervenante
    Julien Lugand (université de Perpignan) et Audrey Nassieu Maupas (EPHE), en dialogue avec Elliot Adam (INHA) et Romain Thomas (INHA / université Paris Nanterre)

    À propos du séminaire du programme de recherche AORUM « Pour une histoire matérielle de l’art. L’or et ses usages dans la peinture de la première modernité »

    De l’or chez Raphaël, Dürer, mais aussi Carrache, Vermeer et Rembrandt ? À rebours d’une histoire de l’art « aveugle » à sa présence, le programme AORUM éclaire les usages de ce métal par les peintres européens des XVIe et XVIIe siècles. Comment l’interprétation de leurs œuvres s’enrichit-elle de la prise en compte de l’or comme un matériau pictural dont la relation à la lumière, par son éclat métallique, le distingue des pigments habituels ? Les séances de ce séminaire interdisciplinaire (histoire de l’art, optique, sciences de la conservation, humanités numériques) ouvrent un dialogue entre les travaux de spécialistes invités et les premiers résultats du programme.

    En partenariat avec le laboratoire équipes traitement de l’information et systèmes – ETIS (UMR 8051, CNRS/ CY Cergy Paris Université / ENSEA), l’unité de recherche histoire des arts et des représentations – HAR (université Paris Nanterre) et le laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale – LAMS (UMR 8220, CNRS / Sorbonne Université) dans le cadre du projet ANR-22-CE27-0010.

    Comité scientifique
    Elliot Adam (INHA), Christine Andraud (Centre de recherche sur la conservation – CRC, CNRS / MNHN), Vincent Delieuvin (musée du Louvre), Sven Dupré (université d’Utrecht), Mercedes Gomez-Ferrer Lozano (université de Valence, Espagne), Ann-Sophie Lehmann (université de Groningue), Sandra Rossi (Opificio delle pietre dure, Florence), Heike Stege (institut Doerner, Munich), Romain Thomas (INHA / université Paris Nanterre), Laurence de Viguerie (laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale – LAMS, CNRS / Sorbonne Université), Dan Vodislav (équipe traitement de l’information et systèmes – ETIS, CNRS / CY Cergy Paris Université), Rebecca Zorach (université Northwestern, Chicago)

    Comité d’organisation
    Elliot Adam (INHA), Romain Thomas (INHA / université Paris Nanterre)

  • Arvest : un environnement interprétatif pour les traces numériques

    Arvest : un environnement interprétatif pour les traces numériques


    Lien de la visioconférence


    Sur inscription, dans la limite des places disponibles.

    Arvest est une web app open source et gratuite pour l’analyse des traces numériques. Il permet de créer des projets se basant sur des collections de documents multimodaux (textes, images, audio, vidéos). Il permet la création d’annotations intra-documentaires et inter-documentaires. L’outil se base sur IIIF (International Image Interoperability Framework), permettant l’exploitation de contenus provenant de nombreuses institutions culturelles, ainsi que la création de ses propres contenus IIIF. Avec une API ouverte, Arvest peut également s’intégrer dans des processus de travail propulsés par le machine learning et les intelligences artificielles.

    Intervenante et intervenant

    Clarisse Bardiot (université de Rennes 2) et Jacob Hart (université Rennes 2)

    À propos de ce séminaire en ligne

    Les Lundis numériques
    L’Institut national d’histoire de l’art effectue depuis une dizaine d’années une veille active sur le développement des technologies et méthodologies appliquées à la recherche dans le domaine des humanités numériques, particulièrement en ce qui concerne l’histoire de l’art et le patrimoine culturel. De nombreux contacts et échanges sont établis entre les acteurs du numérique au sein de l’établissement, et les chercheurs ou équipes de recherche français ou étrangers, engagés à divers stades dans des projets innovants qui concernent le traitement des contenus liés à la recherche et à la documentation en histoire de l’art et en sciences humaines et sociales (SHS).

    Comité scientifique
    Pierre-Marie Bartoli (INHA), Katia Bienvenu (INHA), Jean-Christophe Carius (INHA), Manuel Charpy (laboratoire InVisu, CNRS ∕ INHA), Armand Delcros (INHA), Maud Favre-Rochex (INHA), Dominique Filippi (INHA), Michèle Galdemar (INHA), Marie Garambois (INHA), Juliette Hueber (laboratoire InVisu, CNRS ∕ INHA), Pierre-Yves Laborde (INHA), Victoria Le Boloc’h-Salama (INHA), Amandine Nguyen (INHA), Federico Nurra (INHA), Chloé Pochon (INHA), Bulle Tuil Leonetti (laboratoire InVisu, CNRS ∕ INHA)